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Journal d'une fille paumée, ballotée par la vie.
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8 novembre 2010

Le sesque.

J'ai deja vu sur la toile des blogueurs ou blogueuses employer ce mot, sesque, afin de remplacer l'autre, pour ne pas que des gens ne tombent ici avec leur recherche sur google par exemple. J'ai vraiment pas envie qu'on me laisse des commentaires (d'ailleurs j'en ai deja recu un que j'ai effacé) de pervers. Si vous n'avez toujours pas compris ce que sesque signifie, remplacez le "squ" par un "x".

Le sesque me dégoute, profondément. Je ne sais pas si c'est lier à ce que je raconte ici, en tout cas c'est un sujet qui me répugne. Pourtant j'aime ça, je ne suis pas frigidaire (sans le -air). j'ai l'impression d'être encore une petite fille face à ça, avec un mélange d'envie mais de peurs. Récement je suis tombée sur un blog érotique, avec des articles décrivant des ébats. J'ai été gênée au plus profond, même si je n'ai pas pu m'empêché de finir l'article que j'avais commencé à lire.

Le sesque, c'est sale. Pour moi j'entends. Au début de ma vie sexuelle, je croyais naïvement que ce serait comme dans les films, que les hommes seraient romantiques et doux. Ce qui me gêne c'est que les hommes ne voient pas du tout ça de la même manière que nous. Je deteste ce coté bestial, ça me dégoute; pourtant moi aussi je suis envahie dans le feu de l'action, mais quand j'y repense je me sens mal. C'est peut être parce qu'on perds le controle de soi et qu'on se donne completement à l'autre, et dans mon cas, sans jamais recevoir 1% de mes espérences.

Je deteste le fait que d'autres personnes aient fait l'amour avec celui que j'aime. Je hais l'idée que celui que j'aime pense à d'autres femmes. Pour moi c'est simple, j'ai beau me dire parfois le contraire, le sesque n'est pas dissociable de l'amour.

J'aimerais trouver quelqu'un qui soit capable de donner de la tendresse sans pour autant avoir une idée derrière la tête. J'aimerais parfois faire des calins sans pour autant me dire que tiens, ce soir je vais passer à la casserole. Je deteste le fait que pour avoir ne serait ce qu'un peu de tendresse je sois obligée de faire l'amour après. quand je dis un peu, c'est vraiment un peu, trois caresses dans le dos pendant 3 minutes, et encore c'est parce que j'ai beaucoup, beaucoup insisté sur ce point tout le long de notre relation, avant c'etait que dalle (en ce moment il fait des efforts pour pas que je me casse, et je suis completement navrée, c'est horrible de me dire qu'il n'est capable que de ça comme effort).

Je ne sais pas si j'ai toujours été comme ça, mais je pense qu'en fait ce sont les hommes avec qui je suis sortie qui m'ont détraqué. Il y a des anecdotes tres dures avec A., mon ex, qui concernent le sesque, pour l'instant j'ai pas envie de raconter.

J'aimerais tellement vivre dans un conte de fée où le prince charmant est si gentil avec la princesse, où il est bienveillant et prend soin d'elle.

La vie est dure, tellement dure parfois. Souvent je me demande à quoi bon, je me suis toujours sentie comme une fourmis, toute petite, rien qu'un tout petit animal parmi tant d'autres.

Je suis triste à en pleurer quand je vois tout ce temps gaché, toutes ces disputes, tout ce qu'on m'a fait subir. Je me sens comme une merde et je ne sais pas si je vais trouver la force de redevenir une belle rose. Pourquoi faire? Pour retomber sur un enculé qui me retraitera comme un chien. Il faut que je m'en tienne à ce que je me dis depuis quelques temps. PAS DE RELATION. zéro.

La complicité me manquera. Avec qui vais je faire le bébé? Avec qui vais je minauder, faire l'idiote.

Aujourd'hui c'est difficile.

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