Gentille ou maso?

beaucoup de choses se sont passées, des hauts et des bas. Je ne me souviens plus quand exactement j'ai arrêté de venir écrire ici, et les dernières choses que j'ai raconté.

je n'ai toujours pas eu le rdv avec le foyer, j'ai été obligée de repousser a chaque fois étant donné qu'avec les grèves il n'y avait pas de train. Le prochain rdv est mercredi, il n'y a pas de préavis donc je devrais pouvoir y aller sans problème.

Aujourd'hui encore une dispute. Je suis fatiguée par tout ça et j'en ai marre de raconter parce que c'est toujours la même chose, et j'ai encore et toujours honte de cette situation.

Toujours les mêmes choses, son égoisme et sa bêtise. En milieu de semaine dernière il était malade, j'ai tout fait pour qu'il aille mieux, comme d'habitude. J'ai appelé le medecin, prit rdv pour lui parce qu'il ne le faisait pas, j'ai attendu et surveiller l'heure pour ne pas qu'il loupe le rdv parce que je savais qu'il ne ferait pas attention. Chaque jour je lui ai demandé s'il allait mieux. Je suis incapable de ne pas être comme ça, et en plus j'ai pas envie de changer à cause lui, je ne veux pas qu'il me rende aigrie et sans coeur, je suis comme ça et je trouve que c'est une qualité. Le problème est que lui est tout le contraire: il a très peu fait attention a ne pas nous contaminer, il a toussé sur bébé sans mettre sa main devant sa bouche, laisse la fenêtre ouverte avant, pendant et après qu'il fume dans l'encadrement de ladit fenetre, laissé ses mouchoirs trainer partout, et dit en parlant de bébé "oh mais c'est bon, faut bien qu'il tombe malade il est pas en sucre". Il est effectivement tombé malade (et moi aussi par la même occasion) sauf que qui s'est levé toutes les demi heures la nuit pour soigner bébé qui n'arrivait pas à respirer tellement son nez était plein? Comme c'est le week end, toute la journée il joue sur sa putain de console de jeux non stop, il garde bébé quand il se lève, en fin de matinée, et je le récupère dans l'après midi. Sans exagéré, je crois que bébé pleure pendant les 70% du temps ou il est avec lui. Il est sur son transat, et voilà. C'est tout. Ah non j'exagère, il lui donne à manger quand même... De temps en temps il le regarde et lui fait des grimaces, mais il n'a pas compris que c'était pas ça s'occuper d'un bébé. Il faut lui donner des jouets, il faut l'essuyer quand il vomit, il faut lui changer la couche, il faut changer ses vetements quand il est mouillé par son vomi. Mais pour lui non, c'est pas grave, il laisse bébé trempé (en plus il est malade).

Revenons à la dispute de ce matin. A son réveil, il me reproche d'avoir pris son pulvérisateur qui débouche le nez hier soir avant de me coucher. Je savais que la veille il l'avait laissé en bas, il ne s'en était pas servi, alors je l'ai pris. Mais voilà je n'aurais pas du, j'aurais du le laisser là pour monsieur en sachant qu'il ne s'en servirait pas. Après m'avoir reproché pendat deux heures d'avoir prit le médoc et me traitant d'égoiste au passage, il a prit le pulvérisateur, mais il n'y avait plus le bouchon dessus... "tu perds toujours tout, c'est toujours pareil, tu fais pas attention" tout ça pour une saloperie de bouchon. je lui ai répondu que cette nuit j'ai été malade comme un chien, j'ai eu de la fièvre, mais j'ai quand même du me lever pour bébé, j'ai quand même du faire des allers retour entre son lit et le mien, j'ai du faire tomber le bouchon quelque part, je le retrouverai, ce n'est PAS GRAVE. 5 minutes plus tard il revient pour me demander le bouchon, mais je n'ai pas eu le temps de chercher étant donné que je m'occupais de bébé. idem, "tu fais jamais attention [...]" je lui ai dit stop, c'est qu'un bouchon, je suis fatiguée, j'ai pas envie de l'entendre me gueuler dessus, je suis levée depuis 8h du mat' moi, alors que lui se couche a 4h du matin et se lève à 10h30-11h dans le meilleur des cas. je lui ai dit qu'il laissait bébé trempé dans son vomi alors qu'il est malade, et pour lui c'est pas grave, alors qu'il vienne pas me faire chier pour un satané bouchon. mais il a continué "pourquoi tu acceptes pas la critiques, arrete de trouver des excuses et de dire "et toi..." [...] tu perds toujours tout, j'ai le droit de te reprocher quelque chose, il est ou ce bouchon, t'es chiante [...]" comme d'habitude je bous, je ne sais pas comment faire pour lui faire fermer sa sale gueule de connard, j'ai mal a la tête, à la gorge, je suis malade, oh purée j'en peux plus: "ta gueule!". j'ai posé bébé dans son transat, et je suis montée mais une fois couchée dans le lit je suis redescendue pour m'excuser aupres de bébé qui m'avait vu me facher, je lui ai dit que c'était pas de sa faute si je m'énervais, et là C. a dit "non c'est pas de ta faute elle s'enerve toute seule". je lui ai dit "on t'a pas demandé ton avis" et il s'est enervé "t'as pas a parler comme ça, tu me respectes un peu!" alors j'ai prit bébé dans mes bras et je suis partie. Il m'a traité de gamine, alors je lui ai dit que bientot de toute facon il allait pouvoir trouver quelqu'un d'autre qui était mieux que moi et pas gamine. Il a dit que je finissais toujours par le menacer, mais il n'a pas compris que ce n'était pas des menaces, il pense que je ne partirai pas. Il a dit "bah casse toi! dégage! casse toi tout de suite!"

je suis montée dans la chambre avec bébé, et il est venu 5 minutes plus tard en disant "je m'excuse pour ma partie, mais c'est toi qui [...]" 5 minutes plus tard après sa tirade comme quoi tout était de ma faute: "je prends bébé, repose toi." J'ai expliqué à bébé que j'avais de la fièvre et qu'il fallait vraiment que je me repose, et que je le reprendrai plus tard, et il est parti avec lui.

Je me demande ce qu'il fait pour moi, rien, il ne fait rien dans la maison, il avait dit qu'il m'aiderait à faire le ménage parce que je suis malade, il a juste passé l'aspirateur et la serpilière dans la cuisine, ça lui a prit une demi heure à tout cassé. Ca faisait des mois qu'il n'avait pas touché à l'aspirateur (il passe une fois tous les 6 mois en moyenne). Il me demande d'aller lui chercher ses bières, me dit de lui faire des crèpes, si, fais moi des crepes, alors que je suis un peu en train de cracher mes poumons.

Il faut que je pense à lundi prochain, quand le foyer m'appelera pour me dire que c'est bon, que je (nous) peux partir d'ici.

"Casse toi, dégage" Voilà ce qui resonne dans ma tête.

Ces derniers jours il a voulu faire des efforts parce qu'il a peur que je parte, en me disant qu'il m'aime, qu'il a besoin de moi. et qu'il sait que je l'aime. Tout ça est sans doute juste, il a besoin de moi, mais moi j'ai pas besoin de lui. quand au fait que je l'aime c'est juste aussi, par affection, mais je ne l'aime plus d'amour. Ces derniers temps j'ai eu envie de faire l'amour et je l'ai utilisé comme un objet, c'est mal mais je m'en tape. J'en suis à un point où il me dégoute mais je suis bien obligée de vivre en attendant de partir. Et malgré mon écoeurement je continue à prendre soin de lui. Finalement, franchement je me demande si je suis gentille ou maso. Peut être les deux.